banni de la société selon Jean-Claude Bonnemère Vie Quercynoise

Il a parlé du miracle de Montcuq mais a surtout sali un homme intègre

Le "banni de la société" selon Monsieur J-C Bonnemère de la V-Q

Jean-Claude Bonnemère, le rédacteur en chef de la Vie Quercynoise se déplaçait en personne au premier salon du livre et son article « Le « Miracle » de Montcuq avec le maire, l’écrivain et la préfète » peut effectivement apparaître miraculeux. Mais attention, ce "beau rôle" à la lecture rapide regorge d’indignités : une mesquine réécriture du passé dont le passage le plus significatif me semble être « Stéphane Ternoise ! À lui seul, son nom faisait de lui un banni de la société. Pour autant, derrière ce « fou furieux », comme le désignaient certains, s’est révélé un autre homme, qui allait surprendre. Stéphane Ternoise a fait du Quercy Blanc sa terre d’élection et cet attachement au pays, qu’il professe depuis plus de 20 ans, ne peut laisser indifférent : un autre homme, en somme ! »
Monsieur Bonnemère manquait naturellement du courage nécessaire pour égrainer ses fréquentions coupable de l’insulte « fou furieux. » Elle ne m’était d’ailleurs jamais revenue. En l’écrivant noir sur blanc, monsieur Bonnemère la propageait donc. Et semblait même la justifier car l’écrivain avec la préfète et le maire serait « un autre homme » !
Non monsieur Bonnemère, pas un autre homme. J'ai suivi une route déontologique, sans soumission ni trahison. En m'exprimant modérément, posément. Je me suis exprimé sur l'intérêt général et non pour préserver la situation de quelques notables. Je me suis exprimé dans un climat de clientélisme, de clan, du « les quercynois d’abord. »

J’ai naturellement continué à répondre aimablement à monsieur Bonnemère, à lui envoyer des informations, comme au temps où il m’ignorait. En 2020, constatant le retour à la porte fermée de la Vie Quercynoise, je réalisais une vidéo relatant notre histoire. Puis une chansonnette me venait, la disparition d’Annie Cordy constituant sûrement un déclic. Brassens, peut-être, me conseillerait de répéter « nous sommes quittes ; après tout ne te dois-je pas une chanson ? »

Les mots de Bonnemère ne sont pas de la littérature ni du journalisme digne. « Banni de la société. » Qui est en droit, en République, de bannir, d’exclure, de transformer un intellectuel en fantôme social ? Avec la bénédiction de Bonnemère auréolé du titre de rédacteur en chef d’un hebdomadaire aux racines chrétiennes !
« On meurt à la société dans le bannissement ou la peine capitale » selon Louis-Vincent Thomas dans le que sais-je ? de référence sur un épineux sujet « la mort. »
En écrivant sans dénoncer, avec le sophisme d’un « autre homme » Bonnemère témoignait de sa vérité.

Monsieur Bonnemère, je vous mets au défi d’oser écrire les noms des insulteurs. Sinon, nous pouvons imaginer qu’il s’agissait de Daniel Maury, Gérard Miquel, Martin Malvy, et leurs inféodés. Ayez enfin du courage. Vous qui semblez vous considérer chrétien. Pas seulement en initiales. Ou démissionnez. Je sais, elle est plus probable, l’autre solution, faire comme si ce chapitre n’existait pas, ou comme s’il ne vous concernait pas. Vous ne vous sentez pas concerné ?

Chapitre 23 du livre Montcuq troublant. Pour comprendre l'échec de la commune nouvelle de Montcuq-en-Quercy-Blanc.